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Mise à jour relative aux investissements - janvier 2022

Les perspectives 2022 pour les marchés financiers annonçaient un regain de volatilité en partie imputable à l'incertitude entourant le nouveau variant du coronavirus, l'Omicron, mais aussi à l'attitude des banques centrales pour lutter contre la hausse de l'inflation.

De toute évidence, les premières semaines de l'année ne se sont pas inscrites dans le prolongement de 2021. Cette situation s'explique également par l'escalade des tensions géopolitiques entre la Russie et l'Ukraine et par l'ouverture en demi-teinte de la saison de publication des résultats du quatrième trimestre. 

Les corrections boursières ont toujours existé

Il est toujours un peu risqué de crier victoire trop tôt, mais il semble que le pire de la correction boursière du début de 2022 soit désormais derrière nous. Et le nombre élevé d'observateurs du marché ayant été surpris par le soudain mouvement du marché est frappant. Les corrections boursières ont en effet toujours existé.

22 corrections depuis 1967

Si l'on fait abstraction des marchés baissiers prolongés (comme, par exemple, durant la crise financière ou, plus récemment, lors de la première vague de Covid, durant laquelle les marchés ont perdu plus de 20%), 22 corrections durant lesquelles l'indice américain S&P 500 a cédé entre 10 et 20% de sa valeur ont au total été enregistrées depuis 1967, soit une tous les 2,5 ans. Globalement, le marché d'actions a essuyé une correction d'environ 13%, sur la base du mouvement médian.

Voilà pour les similitudes. La chute et la remontée empruntent en effet des chemins très différents. Une correction 'moyenne' compte 47 jours de séance et dure donc environ 2,5 mois, soit le temps nécessaire pour toucher le fond. Il faut ensuite à peine un peu plus de temps à la Bourse pour retrouver son niveau antérieur à la correction, soit environ 55 jours de séance, ce qui correspond à plus ou moins 2,75 mois. Au total, une correction moyenne dure donc un peu plus de 5 mois.

Les corrections s'estompent de plus en plus vite

La longueur des mouvements ascendants et descendants diffère cependant aussi largement. Ainsi, il a fallu lors de la correction qui avait débuté en octobre 1983 pas moins de 180 jours de séance pour que la Bourse chute de 14% et atteigne son niveau le plus bas. En janvier 2018, il n'aura fallu à la Bourse que 9 jours de séance pour plonger de 10% avant de repartir à la hausse. Les différences concernent tout autant la phase de redressement. La correction de septembre 1978 aura nécessité 45 jours pour faire plonger la Bourse de 14%, mais il aura fallu 179 jours pour lui faire retrouver son niveau de départ. Le mouvement a été tout aussi rapide à l'automne 1999, lorsque le S&P 500 a effacé en 22 jours une correction boursière de 12%. Comme si de rien n'était...

Si nous faisons débuter le 27 janvier le plancher atteint par le S&P lors de la correction de 2022, nous pouvons conclure que l'année a commencé par l'une des corrections les plus rapides de l'histoire: -10% en 17 jours de Bourse. Entre-temps, la remontée a été particulièrement soutenue: en tout juste moins de trois jours de séance, la moitié de la correction boursière était déjà épongée.

Des gains en 2022? Oui, mais pas de manière linéaire

Nous croisons les doigts pour que cette situation perdure encore un peu et pour que 2022 soit une année boursière plus qu'honorable, ce dont beaucoup d'investisseurs doutaient encore fortement la semaine dernière. KBC s'en tient à un scénario selon lequel des rendements positifs sont attendus en 2022 sur les marchés d'actions . C'est encourageant, même s'il ne faut pas oublier que la remontée des marchés d'actions n'est jamais linéaire. Les corrections occasionnelles sont saines et font partie du jeu.

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Le présent article est purement informatif et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement.

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